Rome en photos (*) : « Lumières en jeu! »

Comme promis, voici mon deuxième article « photos » consacré à Rome. Après un premier épisode « Rome en photos : Toujours à l’heure », je vous présente en ces lignes quelques nouveaux clichés (16) toujours réalisés lors de ma récente visite de la capitale italienne. Le thème qui s’est naturellement dégagé à mes yeux est la lumière. Photographe (très) amateur, je me permets à cette occasion de faire un petit clin d’oeil à, Pastelle (« Lumières de l’ombre »), chère voisine de blog qui à chaque cliché présenté combine avec un talent réel les lumières et leurs ombres.

 

 

Cette lumière ou plutôt ces lumières n’ont « presque » pas été retouchées. En dehors du cadrage, des filtres noir&blanc et sépia parfois utilisés et de la perte de poids (perte de définition) des photos, je n’ai eu recours à aucun autre artifice. Je vous souhaite une lumineuse balade 😉

 

 

Etre dans l'ombre

Faire de l'ombre

Faire de l’ombre : Forcément la concurrence est rude pour tous ces endroits et monuments à voir/visiter. Bien souvent, l’ombre s’avère tout aussi riche et belle que la lumière. C’est dans cette ambiance (antagoniste mais pourtant complice) que se découvre la belle romaine.

 

Pinceau de lumière

Pinceau de lumière

Pinceau de lumière : La lumière rasante de fin de journée joue à cache-cache avec mes sens. Douce chaleur ressentie dans le dos, je me tourne, je suis ébloui. Je recule, cède du terrain à cette lumière aveuglante. Elle occupe l’espace, (dé)limitée par les bords des immeubles qui la cadrent sur le mur en face de la rue dans laquelle elle s’est faufilée. Je me tourne et regarde le spectacle qui se présente à moi. Au passage du pinceau de lumière, chaque rue sur ma gauche sort ses couleurs de l’ombre sur le mur à ma droite. Le pinceau céleste démasque alors les jaune, rouge, vert, bleu et autres teintes des habitations tapies jusqu’alors dans l’ombre.

 

 

Pavée de reflets

Pavée de reflets

Pavée de reflets : Antique cité, les pierres ne manquent pas ici. Inondée de lumières, la ville s’en retrouve pavée de reflets. La moindre insignifiante rue apporte sa contribution à ce miroir géant.

 

Rose couchant

Rose couchant

Rose couchant : Rome antique et romantique à souhait, même le soleil revêt sa plus belle robe de soirée pour draper de sa lumière rasante les toits de sa belle….

 

Suivre la lumière

Suivre la lumière

Suivre la lumière : Nombreux sont les passages possibles vers les entrailles de la cité romaine. Jamais les mêmes mais toujours jalonnés de lumières, ils semblent guider le passant vers leur destination certaine.

 

Contraste(s)

Contraste(s)

Contraste(s) : Lumières et ombres, modernité et classicisme…même combat. Ici, on ne renie ni la patrie ni les contrastes !

 

1000 églises

1000 églises

1000 églises : Longtemps surnommée la ville aux 1000 églises (en fait actuellement on en dénombre un peu plus de 900…mais n’oublions pas que nous sommes en Italie ;-)), Rome accueille quantité de bâtiments aux dimensions diverses et aux styles marqués. Ici, par exemple, la « Basilica dei Santi Ambrogio e Carlo al Corso », dotée d’une entrée somme toute modeste le long de la via del Corso et qui, une fois pénétrée, livre ses trésors si péniblement éclairés.

 

Éclairage(s) : Fontaine de Trevi...by night !

Éclairage(s) : Fontaine de Trevi...by night !

Éclairage(s) : Fontaine de Trevi…by night ! Ou de jour, cet endroit conduit à une certaine extase dans la contemplation du détail, du nombre et du sentiment d’éternel que délivre l’ensemble. Vu le nombre de touristes autour, un must romain ! 😀

 

Laissez entrer la lumière

Laissez entrer la lumière

Laissez entrer la lumière : Intérieur de la basilique St Pierre (San Pietro). Le choix du filtre noir et blanc a été choisi pour mieux dévoiler la sensation d’irréel ressentie. Une fois la couleur neutralisée, le relief se retire et laisse entrer la lumière dans cette photo.

 

Laissez entrer la lumière (2)

Laissez entrer la lumière (2)

Laissez entrer la lumière (2) : un autre angle et en couleur. Le faisceau concentré se fait presque bleu. Qui a dit illusion d’optique ?

 

Laissez entrer la lumière (3)

Laissez entrer la lumière (3)

Laissez entrer la lumière (3) : la fameuse coupole de la basilique St Pierre vue de dedans. Le faisceau de lumière semble provenir d’un laser extérieur qui serait en train de découper le haut du dôme. À couper le souffle du passant qui lèvera la tête. Clin d’oeil : je souris en me rappelant les nombreux passants qui me voyant fixé le « plafond » on finit eux-aussi par suivre mon regard et rester bouche bée.

 

Soeurs jumelles

Soeurs jumelles

Soeurs jumelles : Temples de la méditation et du recueillement, ces lieux dit « saints » sont également le refuge d’innombrables objets incandescents et/ou enflammés. Dorures et reflets s’en donnent à coeur joie dans cette cour prédestinée pour les jeux de lumières à l’infini.

 

Captive

Captive

Captive : Souvent barrée et dirigée, la lumière naturelle du soleil se retrouve parfois « piégée » derrière un bâtiment ou une barrière de ruines. Ici, sur une des ailes de la basilique St Pierre, on devine la lumière qui inonde la face exposée à l’ouest. Improbable éblouissant puits de lumière !

 

Bain de soleil

Se baigner dans la lumière

Se baigner dans la lumière : Comportement typiquement latin (mais aussi et avant tout humain), tout moment consacré au soleil d’hiver à la lumière regénérante ressemble à s’y méprendre à un pur moment de bonheur, de quiétude et de bien-être.

 

Océan de lumière

Océan de lumière

Océan de lumière : Au bout de sa jetée (via della Conciliazione), le paquebot Vatican semble prêt à larguer ses amarres. La place St Pierre (San Pietro) et sa rosace éternelle ancre le début de la visite. Le filtre sépia ici pour donner le ton intemporel souhaité à un endroit où justement le temps semble s’être arrêté il y a quelques centaines d’années. Parmi les vagues de nuages, le soleil fraie des passages pour ses rayons de lumière.

 

"Colossales" ombres et lumières

"Colossales" ombres et lumières

« Colossales » ombres et lumières : le Colosseum tâche d’ombres ses alentours. Partie de cache-cache, entre ombres et lumières. Filtre noir&blanc pour une séance de saute-moutons le long de la colossale arène. Qui a dit « mythique » ?

 

C’est sur ce « colossal » cliché que prend fin cette petite balade romaine qui j’espère vous aura plu. La sélection a été très difficile. Ce « Rome en photos (*) » se terminera par d’un 3ième volet que je vous proposerai bientôt.

D’ici là, comme Rome me l’a suggéré, « si vous êtes pressé…., faites un détour ! » 😀

 

Coincoins radieux !

 

 

(*) Rome en photos = Roman-photos

La douceur en couleurs

Couleurs en douceur
« Soyez à vous-mêmes votre propre refuge. Soyez à vous-mêmes votre propre lumière.  »
Bouddha

L’herbe a blanchi cette nuit. Cette prise d’âge anticipée ne saurait durer trop longtemps, le ciel se teint déjà de bleu. Les nuages lointains s’aplatissent comme pour laisser la douce luminosité d’un dimanche en hiver. Le thermomètre restera peut-être bleu de froid tout le reste de la journée mais qu’importe, aujourd’hui, l’horloge de la Mare est sur « off ».

Gros câlins fous rires plaquages rugby dans l’antre colorée du Canardito, la découverte-lecture d’un mail tout doux, lu-dévoré-, les notes d’un « tango revanchard » finalement pas si dent dure que cela 😉 … Et si le temps s’était vraiment arrêté, suspendu dans la fontaine de couleurs qui arrose la Mare ce matin ? Vas-y Antonio…suspend-nous !

 

 

La malice de la Vie nous fait passer d’une teinte à l’autre, au hasard de son nuancier. De but en blanc, avoir une colère noire, sortir enfin du rouge, ne plus être chocolat, être fleur bleue pour voir enfin un peu la vie en rose, pour finir par se mettre au vert… Quel peintre, aussi talentueux soit-il, pourrait suivre ce rythme effréné ?

 

Dimanche sourires tout doux à toutes et à tous

Coincoins arc en ciel…

 

ps : envie d’un « petit » conte pimenté à la teinte noire maléfique ? Nagez jusque « MALDITA » (catégorie « plume du Canard ») et découvrez l’histoire « à la queue pointue » de l’ambitieuse MATILDA

 

 

 

 

Ce texte n’est pas libre de droits. La photo non plus

 

 

A contre-pied suite à un contre jour…

Contre jour
Contre jour

Comme un soleil très brillant peut être accompagné d’une ribambelle de nuages

Comme un sourire magnifique peut dévoiler certaines dents très laides

Comme un appétissant pain peut avoir la croûte trop dure

Comme une main tendue peut broyer celle qu’elle va saisir

Comme une lame que l’on aiguise un peu trop finit par mordre profondément la chair

Comme une vérité blesse parfois plus que n’importe quel mensonge

Comme une photo ne peut figer qu’un instant d’un moment

Comme un proche peut faire plus de mal que le pire des ennemis

Comme un médicament extraordinaire ne fait que balbutier la plus connue des maladies

Comme un doux vin peut rendre mauvais au plus haut point

Comme un visage joyeux peut cacher la plus seule et la plus triste des personnes

Comme l’opulence des biens et des mets peut occulter (surtout le temps d’un réveillon) la misère de chacun

………..

 

J’en profite pour vous remercier pour vos visites en ce modeste lieu que rien de destinait à tant d’attentions. Depuis son improbable ouverture (vers les autres donc), je vais de surprise en surprise, d’inattendue à touchante en passant par souriante et élégante. Vous êtes formidables, nous sommes formidables. Je vous chéris et je chéris chacun de vos mots comme autant de trésors uniques et merveilleux.

Je vous souhaite un Joyeux Noël dans la plus vive et saine des lumières !

Prenez soin de vous ! A très bientôt !

 

Coincoins en pleine lumière !

 

 

Ce texte n’est pas libre de droits. La photo non plus