À gauche ou à droite 🙂
Profitant d’un dimanche de Pâques légèrement ensoleillé, je suis allé faire une petite randonnée d’une douzaine de kilomètres dans le nord-est du joli pays vert qu’est le Luxembourg. Je voulais voir de mes propres yeux et fouler de mes propres pattes l’arrivée du printemps. Ces derniers temps, les températures semblent freiner ce retour et, force est de constater que la nature a encore les touffes toutes ebouriffées d’un long sommeil hivernal qui finalement se prolonge encore un peu plus.
Quand arbres et rochers jouent à cache-cache
Lumières boisées
Accompagnés de deux amis « marcheurs », la balade fut de toute beauté. Au fil de nos pas et surtout du relief varié rencontré, nous nous sommes laissés aller à un rythme soutenu tout en nous autorisant des haltes de contemplation ou de petits détours « malins » afin de laisser la belle forêt nous dévoiler ses charmants attraits.
Escaliers enchevêtrés
Tout terrain, tout chemin
Rapidement, le chemin auto-pédestre très bien balisé nous a fait aller à l’essentiel. Grimpant rapidement, se faufilant entre les roches, sautant au-dessus de quelques cours d’eau, c’est émerveillé que nous avons poursuivi dans ce décor champêtre aux teintes préservées de l’automne.
Suivez-le
Reflets d'une autre saison
Baissez la tête
Oh oh ! Le chemin continue !
Difficile de se plaindre de la qualité des décors, la « petite Suisse » comme se plaisent à l’appeler les autochtones ne fait pas mentir ses plus grands fans. Même la roche se veut différente, elle se pare de vert, de bleu, de gris. Elle se troue, s’espace, se fend, s’efface, s’impose selon le relief. Elle sourie même ! On surprend même de curieux « mariages » entre la végétation et la pierre, se demandant comment tel assemblage est possible. Qui (sou)tient qui ?
Mâchoire de pierre
Arbre au bord du gouffre
Pont discret
Entrée couverte
Tel un impossible film, les acteurs improbables déploient leurs talents et s’associent même à leurs ombres afin de jouer encore plus en profondeur sur un devant de scène qui s’élargit à l’infini. On s’attend à un « Coupez ! Parfait, celle-là on la garde ! ». Oh oui, on les garde toutes ces scènes… sans hésitation ! Laissons défiler les stars !
Arbres et ombres en cinémascope
Cigare de mousse
Tapis rouge
À cette époque, les plus petits détails ont leur importance. Petits tapis de fleurs blanches, quelques pissenlits, quelques abeillés toutes fripées d’avoir trop hibernées, le « vert » reprend ses droits et laisse les couleurs l’habiller !
Chute de vert
Vert en couleurs
Tchi-tcha !
Enfin, comme la confirmation à cette magnifique balade à la teinte parfois irréelle et onirique, une apparition… Au détour d’un petit crochet, apparaissant entre les arbres, au loin, illuminé par et dans son carré de verdure, un cheval…blanc tout simplement ! Vous remarquerez ce « halo » autour de sa robe d’une blancheur presqu’aveuglante… Il ne lui manquait plus qu’une corne pour achever ce petit voyage « illuminé » 🙂
À une corne près du rêve 😉