La douceur en couleurs

Couleurs en douceur
« Soyez à vous-mêmes votre propre refuge. Soyez à vous-mêmes votre propre lumière.  »
Bouddha

L’herbe a blanchi cette nuit. Cette prise d’âge anticipée ne saurait durer trop longtemps, le ciel se teint déjà de bleu. Les nuages lointains s’aplatissent comme pour laisser la douce luminosité d’un dimanche en hiver. Le thermomètre restera peut-être bleu de froid tout le reste de la journée mais qu’importe, aujourd’hui, l’horloge de la Mare est sur « off ».

Gros câlins fous rires plaquages rugby dans l’antre colorée du Canardito, la découverte-lecture d’un mail tout doux, lu-dévoré-, les notes d’un « tango revanchard » finalement pas si dent dure que cela 😉 … Et si le temps s’était vraiment arrêté, suspendu dans la fontaine de couleurs qui arrose la Mare ce matin ? Vas-y Antonio…suspend-nous !

 

 

La malice de la Vie nous fait passer d’une teinte à l’autre, au hasard de son nuancier. De but en blanc, avoir une colère noire, sortir enfin du rouge, ne plus être chocolat, être fleur bleue pour voir enfin un peu la vie en rose, pour finir par se mettre au vert… Quel peintre, aussi talentueux soit-il, pourrait suivre ce rythme effréné ?

 

Dimanche sourires tout doux à toutes et à tous

Coincoins arc en ciel…

 

ps : envie d’un « petit » conte pimenté à la teinte noire maléfique ? Nagez jusque « MALDITA » (catégorie « plume du Canard ») et découvrez l’histoire « à la queue pointue » de l’ambitieuse MATILDA

 

 

 

 

Ce texte n’est pas libre de droits. La photo non plus

 

 

Un (singe) canard en hiver

 

Un canard en hiver

Un canard en hiver

Un singe canard en hiver…perdu dans un parc… à la recherche de sa Mare. Le froid mord ses pattes pourtant habituées à la rigueur de la dame au (parfois) manteau blanc. Les reflets, la lumière, un âne, un cheval, les feuilles amassées dans les recoins, tout est au ralenti. Les arbres semblent morts et seul le vent perturbe la scène presque figée. Dans les hautes cimes, le souffle hurle sa puissance, signe sa présence sur le site délaissé.

Un coureur me croise à peine intrigué de sa rencontre avec cet être aux pattes courtes, aux pieds palmés et aux plumes froissées. Le bec plongé dans l’écharpe, je regarde passer, admiratif, le brave sportif aux collants noirs. Les mitaines au bout de mes ailes, du bout de la plume, je déclenche quelques fois. Absorbé par le spectacle intime de la nature, mourante, assommée, je sais que la renaissance tardera quelques semaines encore…

Mystère de la nature, défi à toute logique saisonnière, hallucination du canard…je ne sais comment le dire mais voilà… en rejoignant la Mare, là, tout près de la demeure, pointaient déjà nombreuses les premières pousses de crocus.

Vous souhaitez prolonger la ballade ? Cliquez la galerie ci-dessous 😉

 

Coincoins singés canardés