Maintenant j’ai Google…

Purée, Norman me prend souvent au dépourvu tellement il est juste et pertinent. Attention, c’est tellement « bien vu » que cela en devient perturbant. Je suis presque honteux de constater à quel point je suis devenu « google fan » pour ne pas dire « google dépendant »… Vrai progrès pour les uns, consternante régression pour les autres, la polémique a elle seule tend à démontrer qu’il s’agit bien là d’une (r)évolution profonde. Norman, en quelques notes de musique et paroles, exp(l)ose avec beaucoup d’humour le sujet. Et le spectateur dispose !

Pour visionner, soit on clique sur la vidéo soit on clique sur le lien qui la suit (et, pourquoi pas, on en profite pour visiter le site) :

 

http://normanfaitdesvideos.com/2011/10/19/maintenant-jai-google/

 

À la recherche de coincoins !

(ps : normanfaitdesvideos.com ou sur facebook, là je te laisse chercher)

 

Elle m’a quitté…

plumedesmotsunehistoire3

Désir d’histoires numéro 57 et sa liste de mots pour un texte un peu plus court qu’à l’accoutumée… Le manque d’inspiration simulé m’aura aidé 😉 : automne – nord – chauffeur – ceux-ci – amandier – crayon – page – maison – chantier – ventripotent – azur – philosophie – rubicond – apologie – princesse – rose – bananier – clavier – nid – ruiner – harmonica – coquelicot – magnétique – beurre – comédie.

 

@ Edit du 11/03/2012 12:14 :Ici les autres textes –> http://desirdhistoires.wordpress.com/2012/03/09/mondes-virtuels/

 

 

 

La page blanche… Fantasme ou cauchemar, c’est selon… M’en voilà victime. Des années d’écrits, de récits, de personnages, d’émotions … des années consacrées à cette passion stoppée net, réduites à ce cadre blanc où seul le néant est présent. Que vais-je devenir si je ne peux plus assouvir mon besoin ? Le crayon reste muet sur les « plages » blanches de mon île de la création. L’azur de mon imagination jusque là sans nuage s’est obscurci d’idées noires et de frustrations récurrentes. Ma tartine à lettres n’a plus de beurre. Inconsciemment, je me refuse peut-être désormais à toute évasion, à toute liberté.

 

Plus aucun de mes chantiers ne trouve grâce à mon envie. Malgré quelques idées, allant du traité de philosophie au conte pour enfants de la plus belle des princesses, en passant par le roman à l’eau de rose ou par l’apologie d’un dictateur sud-américain déchu d’une république bananière, je reste en panne. La source est tarie semble t-il. Le clavier s’est emmêlé les touches au point où je ne me reconnais même plus moi-même. Que suis-je devenu ? Où me suis-je perdu ? Quelle mauvaise tragi-comédie suis-je en train de m’infliger ?

 

Ni le petit bureau sous le toit, ni l’alcôve du patio et sa douce fontaine, ni la terrasse sous les amandiers ne trouvent grâce auprès de mon inspiration déficiente. Je me sens perdu en cette maison si grande, nid de toutes mes créations, désormais ruinée d’âmes et de muses. Le navire de ma créativité voguait jusqu’à alors avec une voile ventripotente et rubiconde. Le vent s’en est allé gonfler d’autres voiles, jouer de la musique dans d’autres harmonicas de la création. Moi, coquelicot entre les mains de l’absence, j’ai perdu mes pétales flétris par le manque d’idées. Que m’importe de savoir où se trouve le nord ? Que m’importe de savoir si l’automne est toujours de saison ? Le voyage avec mes chimères s’arrête tant que le chauffeur de cette embarcation, que je suis, connaitra les démons de la désertification. Ceux-ci comme mûs par des forces magnétiques et maléfiques m’encerclent…

 

Depuis, la nuit dans mon esprit semble éternelle.

 

Coincoins muets

 

 

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