Et bien dansons maintenant !

 

Bonne année

Bonne année

 

Bien mangé ? Bien bu ? Bien dansé ? Bien rigolé ? Bien glissé vers 2012 ? Allez, j’enfile mon casque, j’allume la platine, j’ajuste mes plumes et je vous invite à un visionnage en chant et en danse en mode « C O L L E G I A L » !

 

Si vous ne connaissez pas ces « lives » dans les rues de Chicago, de Mexico, de Bayonne (si ! si !) ou même dans des lieux plus fermés (prison aux Philippines !!), s’il vous plaît laissez démarrer les vidéos, appréciez ou subissez) la musique au moins une minute et laissez la magie opérer. On aime ou on n’aime pas ! Mais, foie(s) de canard (paix à leurs âmes), j’en ai les plumes qui volent dans tous les sens !

 

I gotta feeling …. 1 live dans les rues de Chicago.. une petite surprise attend Oprah Winfreh.

 

Who’s bad ? Quand la musique et la danse « occupent » des prisonniers volontaires et poussent les murs… La violence laisse alors le pas (de danse) à l’union !

 

Thriller ou merveille ? 13.957 personnes pour un record urbain à Mexico city, c’est certes peu utile mais quel effet au final ! 😀

 

Version française Et pour finir, revenons dans l’hexagone, en blanc, en rouge ! Comment les gens font-ils pour rester sur le bord et ne pas se joindre au mouvement ?

 

2012 coincoins de bonne et heureuse année !

 

 

« C’est dans les vieux pots…

…qu’on fait la meilleure soupe »…

 

la_soupe_aux_choux

la_soupe_aux_choux

 

 

Oui oui bien sûr. Alors on se fixe quelques instants maintenant. On plisse légèrement les yeux dans un effort plus ou moins conséquent de concentration et on essaie tous ensemble (pour un accompagnement visuel et sonore on clique sur le lien qui suit -> tous ensemble..tous ensemble) de se rappeler de qui, de quand et d’où on en a entendu cela…. Oui oui.. c’est bien cela. D’aussi loin que remontent mes souvenirs et d’aussi bons qu’ils puissent être, ces mots m’ont souvent été adressés par des personnes à qui cela convenait particulièrement bien de ressortir cette « vérité ». Une de mes fréquentations (pas très) recommandables complèterait la phrase en disant … « mais les jeunes poireaux restent collés au fond » ce que j’ai toujours eu du mal à comprendre d’ailleurs. Wikipédia est plus modéré et avance sans trop prendre de risque : « Les vieilles méthodes qui ont fait leurs preuves sont parfois mieux que les nouvelles méthodes non rodées « . Plus classe, plus accessible et surtout « plus grand public », vous noterez le « parfois » (mouuuaiiip).. même si dans un 2ème alinéa on se lâche un peu plus : « Les femmes d’âge mûr sont sexuellement plus intéressantes (plus expérimentées, plus douces) que les jeunes ». Là, je sollicite de nouveau ma fréquentation experte en « parler déviant » et alerte, du tac au tac, il propose « Ce sont les vieilles peaux qui font les meilleures soupes ». Ouh là ouh là.. on se calme. Plus sexuel et plus affirmé mais bon, au final on tourne toujours autour de la même idée comme quoi « c’était mieux avant ».. « Aïe » dis-je. Petit clin d’oeil en passant : la soupe pour Mafalda (et notamment son créateur Quino) symbolise l’oppression maternelle.Chaque bol de soupe est alors vécu comme une punition (je vous laisse re-plisser les yeux et faire un petit retour arrière sur vos émotions en ces moments privilégiés..mais gare ! Dans quelques secondes un « mange ta soupe » au ton passablement irrité pourrait alors surgir de nulle part).

 

Allez on arrête avec le plissage des yeux et on en revient au propos initial. Alors, est-ce que tout était vraiment mieux avant ? Je n’en suis pas vraiment convaincu. Disons qu’il y a du pour et du contre, et que cela occupe bien les gens (moi inclus) d’y réfléchir. Pour avoir moi même expérimenté quelques retours en arrière, je peux vous dire que le résultat est plus que mitigé. Un seul exemple parmi tant d’autres et qui concerne certainement un grand nombre d’entre nous : pas sûr que je puisse me passer si facilement de mon appareil numérique et du stockage quasi illimité désormais possible (et des milliers de clichés que je prends désormais chaque année). Il est vrai qu’il serait quand même dommage que les Steve Jobs,les Bill Gates et leurs joujous par milliers s’avèrent au final  dispensables sinon inutiles. C’est bon, c’est bon, vous n’allez pas être obligés de vous débarasser de votre Nikon, de votre iPhone, de votre iMac ou de votre Swatch. N’ayez crainte, je ne me lance pas dans un canardage sans fin à vous faire la liste des oui et des non. Je préfère vous laisser (si vous êtes tentés) de compléter la liste. Après tous ces plissages des yeux, vous devriez avoir des illustrations à la pelle. Alors creusez bien !

 

Pour terminer, je vais tâcher d’être bref et de conclure avec justement « Bref ». Petite série télé de Canal +, très courte, au rythme très soutenu et aux propos très souvent très évocateurs ;-), je ne peux résister à la tentation d’utiliser un de ces épisodes pour illustrer cet article avec une mention toute spéciale à la jolie chanson (si si elle mérite le détour)….

 

Coincoins des sixties !

 

La toupie infinie

toupie infinie

toupie infinie (from http://bieberspurpleninjass.tumblr.com/post/14930220714)

 

Si rien n’est permanent, si tout est éphémère…la vie parfois nous donne le sentiment de tourner en rond, de revenir sur nos pas, de refaire inlassablement la même chose. Le « taylorisme » dont le travail à la chaine est l’héritage n’a fait que s’inspirer du quotidien de chaque être vivant de cette planère. La moindre plante, le moindre animal, le moindre être humain se retrouve dans sa routine, s’identifie à celle-là. Enlevez lui et assumez en les conséquences. Ce qui nous différencie des autres entités vivantes, c’est que nous avons progressivement répondu à nos besoins primaires de survie et nous nous en sommes progressivement « créer » d’autres.

pyramide des besoins Maslow

pyramide des besoins Maslow

 

Plus on se trouve haut dans cette pyramide et plus haute est la considération individuelle. Egocentrisme ? Egoisme ? Oui peut-être. En tout cas, consumériste avéré, l’être humain est amené (obligé ?) à s’occuper de plus en plus l’esprit. Excusez la simplicité de mon propos, je ne suis qu’un canard aux neurones animaliers donc peu à même de tout saisir. Ce qui en ressort selon moi ? Plus on s’éloigne de la base de nos besoins, et plus on se perd dans la futilité. Mais les toupies de la routine poursuivent leurs évolutions quelque soit l’étage où s’est arrêté l’ascenseur. En cela au moins, nous sommes tous plus ou moins semblables 😉

 

Les saisons passent, en boucle et chacun reproduit à son échelle, dans son quotidien sa routine, ses repères. La rose du jardin, le baobab africain du Sénégal, la baleine à bosse qui migre inlassablement de l’Antarctique à Mayotte, la planète terre, tous, répondent à leurs besoins primaires et suivent leurs cycles. Et nous, ce sont les anniversaires, les fêtes, les manifestations, les menstruations, le Beaujolais, l’ex qui redevient « in »…. Merci de compléter la liste, vous verrez, elle est infinie.

 

Alors sommes-nous réellement différents de l’ours qui tourne en rond dans sa cage, du poisson rouge dans son bocal ou du canard dans sa mare ? Ne sommes-nous là que pour nous occuper l’esprit ou le ventre ne craignant finalement qu’une chose : celle de perdre un étage ?

 

 

Et on tourne, et on tourne…

Coincoins en boucle !