« C’est dans les vieux pots…

…qu’on fait la meilleure soupe »…

 

la_soupe_aux_choux

la_soupe_aux_choux

 

 

Oui oui bien sûr. Alors on se fixe quelques instants maintenant. On plisse légèrement les yeux dans un effort plus ou moins conséquent de concentration et on essaie tous ensemble (pour un accompagnement visuel et sonore on clique sur le lien qui suit -> tous ensemble..tous ensemble) de se rappeler de qui, de quand et d’où on en a entendu cela…. Oui oui.. c’est bien cela. D’aussi loin que remontent mes souvenirs et d’aussi bons qu’ils puissent être, ces mots m’ont souvent été adressés par des personnes à qui cela convenait particulièrement bien de ressortir cette « vérité ». Une de mes fréquentations (pas très) recommandables complèterait la phrase en disant … « mais les jeunes poireaux restent collés au fond » ce que j’ai toujours eu du mal à comprendre d’ailleurs. Wikipédia est plus modéré et avance sans trop prendre de risque : « Les vieilles méthodes qui ont fait leurs preuves sont parfois mieux que les nouvelles méthodes non rodées « . Plus classe, plus accessible et surtout « plus grand public », vous noterez le « parfois » (mouuuaiiip).. même si dans un 2ème alinéa on se lâche un peu plus : « Les femmes d’âge mûr sont sexuellement plus intéressantes (plus expérimentées, plus douces) que les jeunes ». Là, je sollicite de nouveau ma fréquentation experte en « parler déviant » et alerte, du tac au tac, il propose « Ce sont les vieilles peaux qui font les meilleures soupes ». Ouh là ouh là.. on se calme. Plus sexuel et plus affirmé mais bon, au final on tourne toujours autour de la même idée comme quoi « c’était mieux avant ».. « Aïe » dis-je. Petit clin d’oeil en passant : la soupe pour Mafalda (et notamment son créateur Quino) symbolise l’oppression maternelle.Chaque bol de soupe est alors vécu comme une punition (je vous laisse re-plisser les yeux et faire un petit retour arrière sur vos émotions en ces moments privilégiés..mais gare ! Dans quelques secondes un « mange ta soupe » au ton passablement irrité pourrait alors surgir de nulle part).

 

Allez on arrête avec le plissage des yeux et on en revient au propos initial. Alors, est-ce que tout était vraiment mieux avant ? Je n’en suis pas vraiment convaincu. Disons qu’il y a du pour et du contre, et que cela occupe bien les gens (moi inclus) d’y réfléchir. Pour avoir moi même expérimenté quelques retours en arrière, je peux vous dire que le résultat est plus que mitigé. Un seul exemple parmi tant d’autres et qui concerne certainement un grand nombre d’entre nous : pas sûr que je puisse me passer si facilement de mon appareil numérique et du stockage quasi illimité désormais possible (et des milliers de clichés que je prends désormais chaque année). Il est vrai qu’il serait quand même dommage que les Steve Jobs,les Bill Gates et leurs joujous par milliers s’avèrent au final  dispensables sinon inutiles. C’est bon, c’est bon, vous n’allez pas être obligés de vous débarasser de votre Nikon, de votre iPhone, de votre iMac ou de votre Swatch. N’ayez crainte, je ne me lance pas dans un canardage sans fin à vous faire la liste des oui et des non. Je préfère vous laisser (si vous êtes tentés) de compléter la liste. Après tous ces plissages des yeux, vous devriez avoir des illustrations à la pelle. Alors creusez bien !

 

Pour terminer, je vais tâcher d’être bref et de conclure avec justement « Bref ». Petite série télé de Canal +, très courte, au rythme très soutenu et aux propos très souvent très évocateurs ;-), je ne peux résister à la tentation d’utiliser un de ces épisodes pour illustrer cet article avec une mention toute spéciale à la jolie chanson (si si elle mérite le détour)….

 

Coincoins des sixties !