Attention ! Âmes sensibles s’abstenir ! ;-)

 

nouvel ipad

nouvel ipad

 

« Moi je dis ça…je dis rien… » (dixit Coluche, entre autres). Mais, au moins, je vous aurai prévenu.

 

Discours convenu et connu, notre monde moderne nous pousserait à nous isoler. A une ère où nous n’avons jamais eu autant d’outils de communication à notre disposition, nous nous isolons de plus en plus. Disons plutôt que l’être humain se retrouve de plus en plus seul. Sujet abordé pas plus tard qu’il n’y a pas longtemps chez Nadya (et oui encore, je me suis abonné ;-)), je (re)découvrais la puissance de ces réseaux sociaux. Réunissant le plus grand nombre (tout en gardant toutefois en tête que le nombre ne fait pas toujours la qualité), la communication à plusieurs est devenue extrêmement simple. Un petit message, un petit sms groupé, et hop, retrouvons nous à 10, 100, 1000 voire plus et partageons.

Effets pervers du système : si le phénomène est mal maîtrisé alors une catastrophe est vraiment possible. Ne l’oublions pas, ces lieux très conviviaux se révèlent en fait extrêmement indiscrets. N’y prenant pas garde (hop, on oublie le 17ème point de la 3ème page des conditions d’utilisation que l’on va tout de même valider), n’y prenant pas garde donc, une jeune allemande, pour fêter ses 16 ans, lance une invitation en omettant de la « qualifier » de privé. Notez le mot « qualifier ».. il nous faut devenir des spécialistes en tout dans ce nouveau monde et donc être « qualifié » ;-). Le résultat bien sûr a été delà de ses espérances  tout en devenant un « processus » (ben oui, je suis qualifié, j’utilise donc le vocabulaire qui va avec ! ;-)) incontrôlable. Sinon d’être désastreuses, les conséquences ont été disproportionnées pour cette jeune fille et sa famille. Des centaines de personnes se sont pointées, un service de sécurité a dû être mis en place et malheureusement, au final, cela a quelque peu dégénéré. Tous les détails de l’affaire ici avec une vidéo en prime qui va bien pour appuyer le propos –> Elle organise son anniversaire sur Facebook

Loin de moi l’idée de vouloir vous empêtrer les pattes et la tête dans ce débat jamais démodé du  « N’était-ce pas mieux avant ? ». Vous le savez déjà, « je ne suis ni pour ni contre bien au contraire » (Coluche encore). En tenant un tel discours (« démago » ?), je ne cherche pas à me voiler la face ni même à attirer la sympathie de chacun (ou du moins obtenir son adhésion). Je ne fais qu’exposer ici. Concernant ce sujet, je ne sais franchement pas trop quoi penser. Souvent, je me demande « mais, avant, comment est-ce que je faisais ? ». Ou encore plus loin dans le temps, « mais, avant, comment est-ce que ils faisaient ? ».

Et finalement, souvent je trouve des réponses. Tantôt irréalistes, tantôt désuètes, tantôt nostalgiques, les solutions existent. N’aller pas croire que j’en sois resté à la période des hommes des cavernes, qui me sont très sympathiques au demeurant. Non non. J’apprécie notre époque, je loue notre confort (merci Dieux Internet et Smartphone) et pour (presque) rien au monde, je ne souhaiterais changer de période. Néandertaliens et homo sapiens du Paléolithique, je vous salue bien mais soyons francs…chacun chez soi s’il vous plaît. Mais oui, ces solutions là existent. Et afin de ne pas les oublier, il est bon de pratiquer, de les communiquer.

Comme je vous le signale au début de cet article au titre aguicheur, ce qui va suivre ne conviendra pas à tout type de public. Si vous êtes sensibles, si la beauté des rapports humains vous émeut au plus haut point, si une belle histoire sentimentale (amour notamment)  vous fait pousser des ailes mais surtout de gros sanglots (sic), prenez garde. Ce qui va suivre est saisissant. Véritable ode à la relation humaine (à la sauce moderne), cette vidéo est tout simplement belle, me figeant un sourire sur le bec de la première à la dernière seconde. Etonnante de simplicité et de charme, elle démarre dans un monde qui est le nôtre et nous montre le quotidien dans ce qu’il peut avoir (pour certains) de plus noir… Mais voilà, l’être humain va apporter « sa » lumière comme beaucoup d’entre vous le font si bien ici dans ce monde virtuel qu’est la blogosphère. Des petits regards, des sourires échangés, des feutres, du papier, n’en jetez plus cela va largement suffire.

Vous me croyez pas ? Visionnez ! 😉

Coincoins beaux

 
 

Ce texte n’est pas libre de droits. La photo non plus

 

 
 

Grands moments de solitude

 

Moments de solitude

Moments de solitude

Oups.. Une fois n’est pas coutume, je me permets de poster ici la vidéo d’un très bon sketch. J’invite les fans ou moins fans de l’interprète à visionner cette petite perle. Evoqué dans les commentaires d’un article précédent avec notre mouche de blogpréféré, je ne peux résister à le publier ici. Le début du sketch rejoint le thème de l’article sus-cité et le reste du clip…ben c’est pour le plaisir d’au moins un rire sinon sourire partagé avec vous ! Je rejoins le propos de l’artiste quelque peu vulgaire certes mais pertinent. Parler pour désamorcer, pour banaliser, pour rassurer. Et en rire certes. Même si rire de tout semble impossible au moins essayer !

 

 

 

Coincoins seuls pour vous tous 😉

Sois canne et (ne te) tais (pas) toi !

 

« Et bien mon canard… ponds nous donc un article pour nous dire ce que tu ferais si tu étais une femme pendant 24 heures !!!

Et donne ton adresse pour que l’on voit le résultat ! « 

 

Intrigué, je relis la réponse de Chou…Réponse à un petit commentaire que j’ai laissé hier dans l’après-midi suite à la lecture d’un excellent article (divertissant et intelligent !). Quelle répartie. J’adore !

Et me voilà, face à l’écran blanc de mon petit WordPress chéri. Allez sois canne et ne te tais pas surtout… prends tes responsabilités, fais ce que tu ferais si tu étais une femelle dans cette mare… Ponds… Groumpfff ! Yes, I « canne » !!!

Oui, comme je l’ai crânement écrit chez Chou, je me suis mis à imaginer. Le jeu m’a plu dans un premier temps, et tel l’apprenti sorcier, je me suis mentalement affublé un intellect hors pair (intelligente, (im)pertinente et brillante), de ravissants cheveux (oui oui, longs et légèrement bouclés), de belles et fines épaules, d’une peau douce et imberbe (out pour 24h de mes origines latines déjà trop visibles), de longues jambes, de seins mignons tout pleins (pas trop gros mais à peine moyens), de fesses (peut-être un peu trop d’ailleurs) et d’UN ravissant petit minou joliment taillé et mais absolument pas rasé (hum hum…j’aime bien la « verdure »)…. puis puis…. très vite, j’ai déchanté. Pourquoi ?

C’est simple, au delà des tracas nombreux liés à mon nouveau statut temporaire de « femme de mes rêves » (règles, épilation, coiffure, manucure, soins esthétiques…), j’ai vite réalisé que cette femme que j’essayais de visualiser était en fait cette femme idéale avec qui je désirerais être… et non pas la femme que je désirerais être même pour 24h. Et cela fait une sacrée différence. En fait, je fais comme un blocage. Comment m’imaginer dans les bras d’un autre homme ? Son baratin ? Ses mains sur moi, sur mes seins à croquer et mes fesses de rêve qui rendrait jalouse Jennifer Lopez ? Et puis, après quoi ? M’agenouiller ? Et devoir goûter son « appendice » ? Et le laisser pénétrer dans mon jardin admirablement entretenu ? Oups ! Impossible ! Sensation très désagréable. Ou alors devenir lesbienne. Oui peut être…

Comment poursuivre désormais l’exercice ? Je pourrais ici faire l’étalage de tout ce que j’admire chez LES femmes mais cela n’est pas le sujet et franchement, la liste serait très très très longue. Comment faites vous mesdames ? Je ne sais pas. Si je ne peux pas me transformer en une femme si parfaite soit elle, je vais juste essayer de me glisser dans la peau de l’une d’entre vous. Certes, cette personne n’est pas la seule à laquelle j’ai pensé et elle n’est certainement pas la personne la plus à plaindre en ce monde. Le temps de quelques lignes, je vais être (un peu) elle…

 

Être une femme, c’est parfois, par amour aveugle, être un bon « petit soldat »

Mon esprit s’est embrumé quelques instants. Autour de nous, l’assistance est très attentive, silencieuse. La nervosité est palpable, tant et si bien que je ne sens presque plus la main de Camille dans la mienne, qui pourtant me harponne incroyablement fort. Je ne sens même plus mon bras. L’avocat a été très clair. Dominique a besoin de moi à ses côtés, à tout instant. Je ne dois à aucun moment laisser planer le moindre doute : « Domi n’a pas pu faire cela. Les faits qui lui sont reprochés ne sont qu’une machination ». Voilà le message à faire passer. Faire bloc, la réalité c’est celle que les gens vont voir dans les semaines qui suivent. Comment imaginer un seul instant qu’un homme de cette importance, de ce niveau intellectuel puisse risquer de tout perdre pour une futile et rapide partie de jambes en l’air de 7 minutes ? Non non, il n’est certainement pas si sot, Domi … (*).

Pousser les gens dans ce sens, les inviter à le croire, à en faire leur réalité, et la partie pourrait ne pas être complètement perdue. Je ne serais finalement qu’un instrument de réhabilitation pour mon très cher et (trop) chaud mari. Je serre les dents, comme trop souvent. Cet été s’annonce vraiment pourri. Lui, il est là, à quelques mètres devant moi. Il a l’air d’aller mieux. Son regard est un peu plus vif que ces dernières heures. Comment fait-il ? Il est là, impassible. Je sais qu’il bouillonne, qu’il s’impatiente. Toutes ces procédures, ces attentes, je le sais, cela l’exaspère. Mais voilà, cette fois, ce n’est pas lui qui tient les rênes. Je l’ai bien vu lorsque nos yeux se sont croisés. Il m’a à peine effleurer. J’ai le coeur brisé. Comment parler de tout cela ? Quand pourrons-nous le faire ? J’ai échangé avec lui dix mots tout au plus depuis que CELA est arrivé.

Le soutenir. Moralement et physiquement. Brave petit soldat toujours au côté de mon mari tombé de son piédestal depuis ce funeste 14 mai où il a été arrêté dans l’avion qui le menait à Paris. Mais qu’allait-il faire dans cette galère ? Mon grand séducteur de mari devant l’éternel, mon « chimpanzé en rût » est presque indifférent à toute la scène. Les journalistes, les photographes, les femmes de ménage… c’est le grand déballage et cela ne fait que commencer. La honte, l’humiliation, la mauvaise presse, la pression, le passé… rien ne me sera épargné. Mais je suis forte, je me dois de l’être. Je l’ai déjà démontré par le passé : le scandale de la MNEF, la relation avec l’économiste hongroise du FMI, et toutes les ombres que nous essayons tant bien que mal d’occulter. Si je reste, c’est que mon diable de mari le vaut bien… Nous nous aimons d’un amour fort et ultime. Rien ne pourra le briser. Enfin… je crois…

Comment moi qui ai été une icône des années 80, l’une de ces femmes «jusqu’au bout des seins» que chantait Michel Sardou, de ces femmes qui voulaient tout – l’amour, la réussite professionnelle, les enfants – puis-je accepter de soutenir un homme suspecté d’avoir violenté une femme ? Comment moi, l’enfant choyée, l’ancienne star du petit écran, la riche héritière qui ai mis sans rechigner ma fortune au service de mon mari puis-je accepter d’avoir été ainsi trahie ? Trompée à la face du monde entier ? Au nom de l’amour… celui qu’il a toujours su me donner. Cette passion me détruira peut-être, mais je ne peux tout simplement pas la maîtriser. Comme j’ai déjà pu le lire dans certaines pages, oui, je suis prisonnière. Mais, je ne suis pas la prisonnière de ce système médiatico-politique que lui et moi échafaudons depuis de nombreuses et heureuses (si si !) années comme s’acharnent certains journalistes à l’écrire… Il aurait pu nous mener loin mon Domi, c’est vrai. Je le voyais tout en haut de l’affiche

Je suis prisonnière de la passion. De mon homme, j’en suis folle. Qu’importe la direction, je vais le suivre, je ne peux me résoudre à autre chose.

Qui peut me sauver ?

Mon esprit s’embrume à nouveau…. Coincoins !

Crédits photo : PHILIPPE MERLE/AFP
Crédits photo : PHILIPPE MERLE/AFP

 

 

(*) je décline toute responsabilité quant à la petitesse de l’un ou l’autre rare jeu de mots qui pourrait se glisser dans ce texte… moi ça m’amuse 😉

 

Ce texte n’est pas libre de droits. La photo non plus