Quelques pas de tango social

Petit partage au sujet d’un film malheureusement méconnu, « J’me sens pas belle » réalisé en 2004 par Bernard Jeanjean avec Marina Foïs et Julien Boisselier.

Synopsis sur Allociné : Fanny, une trentenaire célibataire, ne veut plus entendre parler d’amour mais seulement d’aventures d’un soir. Elle tente alors d’obtenir les faveurs de Paul, un collègue de bureau, mais les choses vont prendre une tournure inattendue.

Appauvrissement relationnel, tristesse de fond, les personnages en huis clos, « danse » un tango social et échange des dialogues humains sans fausse pudeur. Petits mensonges, grands sentiments. Ce film se regarde, s’écoute, se savoure. Je l’ai découvert à sa sortie et je continue à le visionner régulièrement. Oui peut être que vous venez de hausser les épaules 5 ou 6 fois depuis le début de la lecture de ce billet, froncer les sourcils plus souvent encore ou d’adopter un air ennuyé.. mais bon, lancé comme je le suis je vais jusqu’au bout de ce petit partage « intime » 🙂

Je vous propose de terminer ce petit mot Zikmu avec 2 petites perles extraites de cette petite merveille « humaine ». Frissons jusqu’au bout des plumes 🙂

Quelques pas de danse avec le sublime acteur (et donc aussi danseur) Julien Boisselier sur une musique indienne hallucinante :

 

Quelques paroles le long d’une « petite » chanson interprétée par la troublante Marina Foïs (quand on en lui laisse l’occasion). « Trentenaire et célibataire » (je vous canarde les paroles dans le PS, au cas où…) a cappella, voix fatiguée et profonde.. :

 

Coincoins de la Mare

 

PS : Paroles de la chanson « Trentenaire et célibataire »

Trentenaire et célibataire
C’est le paradis ou bien l’enfer
On est nombreux à ne pas être deux
Et puis alors, si c’était mieux?

A trente balais, tout est parfait
Tu nages dans le bonheur complet
Et ta maison est une prairie
Où tu cours, tu gambades et tu ris
Aucun besoin de vivre ça avec quelqu’un
Seul, on est bien, on est bien
Ah ça y est, chui réveillée, j’avais rêvé

A trente balais tout est foutu
Tu coules dans un malheur voulu
Et ta maison est un taudis
Où tu pleures, tu t’écroules et tu cries
Aucun besoin de vivre ça avec quelqu’un
Seul, on est rien, on est rien
Ah ça y est, j’ai sursauté, j’ai cauchemardé

Mais où se trouve la vérité
Entre ces deux réalités?
Moi, tout ce que je sais,
C’est qu’il y a de la joie
Dans le célibat
Si c’est un choix
Un choix.

Pour lui

En passant

 

Pour lui

Pour lui

Petite dédicace à une personne qui me manque douloureusement, dont rien n’efface l’absence, dont rien ne remplace sa présence. Le vide est là, béant.

Une personne à qui j’ai tenu la main dans son ultime souffle.

Une personne que je n’oublierai que lorsque moi-même je quitterai la scène.

Une personne à qui je dois absolument TOUT.

Coincoins 🙁

 

Addendum : Suite au commentaire de Mahie, voici la version originale, interprétée par Grégoire. Bon dimanche.

Jusqu’au bout de son rêve … (par et avec Mia)

Jusqu'au bout du rêve

Jusqu’au bout du rêve

Lazy dimanche en mode « robe de chambre ».

Aujourd’hui, je laisse la parole à Mia. Une fois n’est pas coutume, une autre « plume » qui ne sera pas une plume de canard cette fois 😀 Cette fois, il s’agit de la plume d’une belle colombe, avisée, maîtrisée et surtout animée par une belle imagination « positive » comme la suite de l’article va nous le montrer. Dans le cadre donc d’une collaboration inter-blog, elcanardo.net a la joie, la chance et, SURTOUT, l’honneur de vous présenter, ici, à la une, de ce modeste blog cet écrit estimable.

Suite à l’article contant l’histoire de Sophie la girafe en quête de sa « vraie » place puis celui mettant en scène ses proches à sa recherche, Mia, à travers un de ses plaisants commentaires, a accepté de me/nous dévoiler la suite des aventures de cette grande bringue. Les lignes qui suivent sont une reprise (copier/coller) dudit commentaire. Un grand merci pour l’autorisation de publier si joyeusement et gentiment donné ! Je stoppe mon « caquetage » (??!?) et laisse place au doux épilogue proposé ! Mia(m) Mia(m) !

 

Humm, décider de la fin, quelle lourde responsabilité. Et puis je n’ai pas ton talent pour les paraboles ni même pour conter mais… je vais m’attacher à cette bonne fin que tu me souhaites et la prendre comme une consigne ! ;)
Car même si je n’ai pas grand chose à voir avec une midinette, j’aime les histoires qui finissent bien et je veux croire en notre capacité à nous adapter et à surpasser nous-même ou les évènements.
Alors, j’imagine Sophie courant à une telle rapidité que ceci finit par se transformer en élan et que le désir profond qui l’anime se déploie peu à peu en elle, comme des ailes qui la porteraient.
Et c’est ainsi que peu à peu, elle prend de la hauteur puis s’envole jusqu’à toucher les nuages, apprécier leur douceur et leur légèreté et même… les dépasser.
Ouvrant alors soudain les yeux pour mieux savourer son bonheur, Sophie réalise alors le côté éphémère des nuages, leur absence de consistance et même la monotonie de leur couleur.
Elle décide donc de redescendre peu à peu vers un monde un peu plus dur, un peu plus dangereux aussi mais plein de couleurs et de saveurs différentes.
Et c’est ainsi qu’elle atterrit dans le port de Barcelone ! ;)

Son regard désormais porté sur eux

 

Coincoins !

 

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