« La colère est un fleuve qui ne peut se traverser sans construire un pont »
Proverbe entendu dans l’épisode 7
de la série Kaboul Kitchen
J’ai beaucoup de mal à accepter la (ma) colère.
Je n’aime pas la perte de contrôle dans laquelle elle conduit son sujet. Je n’aime pas la peur qu’elle peut engendrer ou réveiller chez l’un comme chez l’autre. Je n’aime pas la violence dont font souvent preuve les gens en colère. Je n’aime pas l’agression autant morale que physique. Je n’aime pas la douleur (morale mais aussi physique) qu’elle peut provoquer autant chez la victime que parfois chez le colérique.
Je n’aime pas voir les gens fâchés, sentir qu’entre eux un « pont » sera difficile à construire. Je n’aime pas voir certaines personnes quitter ce monde sans n’avoir jamais pu construire ce pont, s’être noyer dans cette colère trop longtemps entretenue. Je n’aime pas me rendre compte que ces mêmes gens ne se souviennent même plus des raisons de cette trop longue colère.
Je n’aime pas la colère. Pourtant, parfois, même si je sais que personne n’a rien à y gagner, JE me mets en colère 🙁
La « colère » interprétée par La Canaille, sur un air de tango !
Coincoins en passant
« Il était une fois un garçon avec un sale caractère
Son père lui donna un sachet de clous et lui dit d’en planter
un dans la barrière du jardin chaque fois qu’il perdrait patience
et se disputerait avec quelqu’un.
Le premier jour il en planta 37 dans la barrière.
Les semaines suivantes, il apprit à se contrôler,
et le nombre de clous plantés dans la barrière diminua jour après jour :
il avait découvert que c’était plus facile de se contrôler que de planter des clous.
Finalement arriva un jour où le garçon ne planta aucun clou
dans la barrière.
Alors il alla voir son père et lui dit que pour ce jour
il n’avait planté aucun clou.
Son père lui dit alors d’enlever un clou de la barrière pour chaque jour où il n’aurait pas
perdu patience.
Les jours passèrent et finalement le garçon put dire à son
père qu’il avait enlevé tous les clous de la barrière.
Le père
conduisit son fils devant la barrière et lui dit :
« Mon fils, tu t’es bien comporté mais regarde tous les trous
qu’il y a dans la barrière.
Elle ne sera jamais plus comme avant.
Quand tu te disputes avec quelqu’un et que tu lui dis quelque
chose de méchant, tu lui laisses une blessure comme celle-là.
Tu peux planter un couteau dans un homme et après lui retirer,
mais il restera toujours une blessure.
Peu importe combien de
fois tu t’excuseras, la blessure restera.
Une blessure verbale fait aussi mal qu’une blessure physique. »