Radio Canard – Edition no 2

« Rappeuse » hispanique, à la discographie extraterrestre et au rythme ensorcelant… on sent presque la poussière du désert mexicano-texan èparpillée sur la page de ce blog par cette pourtant française d’origine chilienne…

À ma grande surprise (et satisfaction :-)) dans le soundtrack d’un épisode de la série Breaking Bad (épisode 5 saison 4), ce matin ambiance « bad boy » et donc aussi « bad girl »

Version Breaking Bad :

Version originale :

 

Coincoins rapés

Radio Canard – Edition no 1

Enfin un peu de texte dans une chanson… Ce « J’accuse » de Damien Saez en vaut bien d’autres. Les paroles en PS pour ceux qui trouveraient la mélodie entraînante ou le propos fédérateur ou tout simplement incompréhensible (comme certains d’entre vous déjà ) !     😀

 

 

 

Coincoins à la barre

PS – Les paroles de ce réquisitoire :

Faut du gazole dans la bagnole
La carte bleue dans la chatte
Faut de la dinde pour noël
Faut bronzer pendant les vacances
Faut du forfait faut du forfait
Pour oublier la solitude
Faut des gronsesses à la télé
Ouais faut des pilules pour bander
Faut du gazon dans les tabacs
Il faudrait arrêter de fumer
La salle de sport sur des machines
Faut s’essouffler faut s’entraîner

Faut marcher dans les clous
Faut pas boire au volant
Faut dépenser les p’tits sous
Faut du réseau pour les enfants
Faut ressembler à des guignols
Faut que tu passes à la télé
Pour rentrer dans les farandoles de ceux qui ont le blé

J’me ballade dans les grandes surfaces
J’ai pas assez mais faut payer
Je cours au gré des accessoires et des conneries illimitées
Les gens parlent mal, les gens sont cons
Au moins tout aussi con que moi
A ce faire mettre, à se faire baiser
Sur de se faire enfanter
Des bébés par des hologrammes
Des mots d’amour par satellite
Mais ces connards ils savent pas lire
Ils savent même pas se nourrir
Des OGM dans les biberons
Ouais c’est tant mieux ça fera moins con
Quant ils crèveront en mutation
Des grippes porcines sur des cochons

Oh l’homme ne descend pas du singe il descend plutôt du mouton
Oh l’homme ne descend pas du singe il descend plutôt du mouton
Faut marcher dans les clous
Faut pas boire au volant
Faut dépenser ses p’tits sous
Faut du réseau pour tes enfants
Faut ressembler à des guignols
Faut passer à la télé
Pour rentrer dans les farandoles de ceux qui font le blé

Paraît qui faut virer des profs
Et puis des travailleurs sociaux
Les fonctionnaires qui servent à rien
Les infirmières à mille euros
Faut que sa rapporte aux actionnaires
La santé et les hôpitaux
Va te faire soigner en Angleterre
Va voir la gueule de leur métro
Faut qu’on se fasse une raison
On a loupé nos transactions
On s’est laissé prendre le cul
Par nos besoins, nos religions
Il faut foutre la portable au chiottes et des coups de pioches dans la télé
Faut mettre les menottes à chaque présentateurs du JT

J’accuse
Au mégaphone dans l’assemblée
J’accuse
J’accuse
J’accuse
Au mégaphone dans l’assemblée

Faut du gazole dans la bagnole
La carte bleue dans la chatte
Faut de la dinde pour noël
Faut bronzer pendant les vacances
Faut du forfait faut du forfait
Faudrait de l’herbe dans les tabacs
La salle de sport sur des machines
Faut s’essouffler faut s’entraîner
J’me ballade dans les grandes surfaces
J’ai pas assez mais faut payer
Je cours au gré des accessoires et des conneries illimitées
J’me ballade dans les grandes surfaces
J’ai pas assez mais faut payer
Je cours au gré des accessoires et des conneries illimitées

Hééé…

[ Ce sont les paroles de « J’accuse » sur http://www.parolesmania.com/ ]

Noyade dans l’emportement

Zidane_vs_Materazzi

« La colère est un fleuve qui ne peut se traverser sans construire un pont »

Proverbe entendu dans l’épisode 7

de la série Kaboul Kitchen

 

J’ai beaucoup de mal à accepter la (ma) colère.

Je n’aime pas la perte de contrôle dans laquelle elle conduit son sujet. Je n’aime pas la peur qu’elle peut engendrer ou réveiller chez l’un comme chez l’autre. Je n’aime pas la violence dont font souvent preuve les gens en colère. Je n’aime pas l’agression autant morale que physique. Je n’aime pas la douleur (morale mais aussi physique) qu’elle peut provoquer autant chez la victime que parfois chez le colérique.

Je n’aime pas voir les gens fâchés, sentir qu’entre eux un « pont » sera difficile à construire. Je n’aime pas voir certaines personnes quitter ce monde sans n’avoir jamais pu construire ce pont, s’être noyer dans cette colère trop longtemps entretenue. Je n’aime pas me rendre compte que ces mêmes gens ne se souviennent même plus des raisons de cette trop longue colère.

Je n’aime pas la colère. Pourtant, parfois, même si je sais que personne n’a rien à y gagner, JE me mets en colère 🙁

La « colère » interprétée par La Canaille, sur un air de tango !

Coincoins en passant

« Il était une fois un garçon avec un sale caractère

Son père lui donna un sachet de clous et lui dit d’en planter

un dans la barrière du jardin chaque fois qu’il perdrait patience

et se disputerait avec quelqu’un.

Le premier jour il en planta 37 dans la barrière.

Les semaines suivantes, il apprit à se contrôler,

et le nombre de clous plantés dans la barrière diminua jour après jour :

il avait découvert que c’était plus facile de se contrôler que de planter des clous.

Finalement arriva un jour où le garçon ne planta aucun clou

dans la barrière.

Alors il alla voir son père et lui dit que pour ce jour

il n’avait planté aucun clou.

Son père lui dit alors d’enlever un clou de la barrière pour chaque jour où il n’aurait pas

perdu patience.

Les jours passèrent et finalement le garçon put dire à son

père qu’il avait enlevé tous les clous de la barrière.

Le père

conduisit son fils devant la barrière et lui dit :

« Mon fils, tu t’es bien comporté mais regarde tous les trous

qu’il y a dans la barrière.

Elle ne sera jamais plus comme avant.

Quand tu te disputes avec quelqu’un et que tu lui dis quelque

chose de méchant, tu lui laisses une blessure comme celle-là.

Tu peux planter un couteau dans un homme et après lui retirer,

mais il restera toujours une blessure.

Peu importe combien de

fois tu t’excuseras, la blessure restera.

Une blessure verbale fait aussi mal qu’une blessure physique. »