L’affiche est toujours là !

Ouvrons la fenêtre, laissons le soleil rentrer, baignons nous dans le halo tout chaud et « n’oublions pas les paroles ». A la lecture d’un commentaire, un doux souvenir me revient. Sourires 🙂

Un grand appartement..beaucoup de bois partout, le clocher se fait entendre. Fenêtres et âmes ouvertes, la lumière inonde… Le disque passe à la piste suivante, gargouille et scritche..se fait attendre… L’orchestre entame alors la joyeuse rythmique de ce morceau d’exception. Dès les premières notes, je me surprends à apprécier cette découverte sonore. Luc et Isabelle entonnent les paroles, c’est du par coeur. Et dans les 2 sens du terme : ils aiment ! Ils s’aiment ! Leurs sourires se croisent, se touchent du bout des lèvres et se libèrent. Lui enchante, elle danse. Ils sont beaux, harmonieux. Le sourire est partout. C’est dimanche, je me sens en famille.

Par la suite, pas une fois, ce souvenir ne manquera de me submerger à l’écoute de ce titre. Comme éternellement à l’affiche, tout est là, les images, l’atmosphère, la joie, le sourire.. en moi. Rien ne la décolle(ra). On aime ou on n’aime pas. Pour moi, cet Aznavour-là est un grand ! Bonheur à la sauce Canard ! 😀

 

Coincoin !

 

 

Ce texte n’est pas libre de droits. La photo non plus

 

 

« steplé laisse moi voir ! « 

Fais voir fais voir !!!

Epaule contre épaule, sur la pointe de leurs pieds cramponnés, les 2 garnements se bousculent légèrement…pour le moment.

A peine au-delà de la vieille barricade, le brouhaha s’installe et laisse percevoir la ferveur populaire qui sanctifie l’entrée des dieux du stade… « ça y est, ils sont là.. » bredouille l’un… « Jo..jo…steplé laisse moi voir ! ».. L’empressement se fait sentir des deux côtés du paravent en bois délabré. Les deux petits coeurs battent désormais très fort. L’un pousse l’autre vers l’arrière. ils grimacent de concert. L’autre s’accroche et sa main étire le tee-shirt de son opposant d’ami, sans succès. L’improbable duo vacille lentement, bascule…. et badaboum…chute dans la terre toute humide du terrain vague ! Rien à faire, la lézarde découverte est définitivement trop haute pour nos petits espions de fortune…

Haussements d’épaules en choeur, ils tentent d’essuyer la poussière et d’effacer les tâches qui ornent désormais leurs uniformes. Sourires partagés, finalement, à l’instar de leurs héros qui sont en train d’en découdre vaillamment sur le terrain, ils portent eux aussi les macules de leur passion. Pas de plus merveilleuses médailles possibles !

Le grand sourit à son ami de (in)fortune, il plie maintenant les jambes et invite son complice à placer son pied sur cette nouvelle marche. Doucement, il le hisse. La lucarne est enfin accessible. C’est un essai transformé !

La paire d’yeux papillonne, la vue se débrouille et là, la lumière se fait sur ce visage !

Waoooouuuuhhhhhh !

😉 Soyons indulgents, l’habit de boue leur va si bien 😉

 

Coin coin

 

 

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