Désir d’histoires no 69 avec 15 mots proposés par les participants au jeu organisé par Olivia :
turc/turque – liste – avance – choc – minute – cancre – sexe – extrême – conscience – ruisseler – baïonnette – envol – suranné – apache – lune
Les autres textes, ICI.
–
Avertissement : Ce récit est une pure fiction. Par conséquent, toute ressemblance avec des situations réelles ou avec des personnes existantes ou ayant existé ne saurait être que fortuite.
–
Les épisodes précédents : j’ai désormais réuni l’ensemble des épisodes dans une seule et même page, ici, Work in progress (Écriture en cours).
69ème édition et climat tropical obligent, Nathan va vivre à sa grande surprise une expérience autant enivrante qu’étonnante…
« Je t’en prie… Laisse-moi faire… Tu en as vraiment besoin, je veux te soulager… ».
Je discerne à mes pieds une forme familière dans la pénombre. Je pensais que l’on avait fini par m’oublier. La sortie hors de mon corps, provoqué par les extrêmes douleurs imposées a permis l’éveil de ma conscience. L’adrénaline pure du stress, de la douleur, du choc, de la peur et de l’incertitude suscités alors m’a tenu longtemps éveillé. Abruti par la fatigue, j’avais fini par m’assoupir ne parvenant pas à terminer la liste de mes revendications. Il fait maintenant très sombre, une lugubre pâleur que je devine peinte par la lune depuis l’extérieur a envahi les lieux. Il n’y a plus aucun bruit. Pourtant, il me semble que le bateau bouge. Ce bâtiment doit être énorme, et même s’il paraît largement suranné, aucun bruit de la salle des machines ne parvient à mes oreilles.
J’ai été la tête de turc de ces brutes sans pitié ni remords, et voilà, que la pire d’entre elles se trouve là, dans le secret de cette cabine désaffectée. Une minute vient à peine de s’écouler. La forme bouge. Lentement, elle s’approche. Elle scrute du bout de ses longs doigts les contours de ma jambe blessée. Instinctivement, j’ai un mouvement de recul craignant que la main aux ongles acérés de mon ennemie ne m’enserre au niveau du tibia. Elle reste imperturbable, étonnamment douce. Les mots qu’elle m’a chuchoté m’ont laissé une agréable sensation suave et sensuelle. Dans d’autres circonstances, je l’aurais apprécié beaucoup plus. Je la devine très attentive à mes réactions, la tête légèrement penchée telle une apache l’oreille guettant un train sur des rails. Elle ne semble redouter aucun danger, ni baïonnette du soldat, ni serpent du désert. Elle s’avance ainsi féline, câline, atrocement divine. Certains de ses longs cheveux, dans leur lent envol, frôlent négligemment ma cuisse désormais. J’essaie de déglutir, et bien malgré moi j’émets un petit grognement ne parvenant pas à masquer le trouble qu’elle vient d’initier.
« Essaie de te détendre un peu. Bien qu’il soit un peu tard pour le faire, je vais te laver cette vilaine plaie avec de l’eau propre et froide. Puis je pourrais peut-être la soigner. De là où je viens, on utilise le jus de l’Aloe Vera. C’est très efficace et cela soulage presque instantanément. Si tu es sage.. ».
Elle se tait et cesse de progresser. Captivé par ses lèvres qui forment et libèrent ces mots à peine susurrés, j’ai à peine remarqué cette main qui a suivi son déplacement. Presque tendrement, celle-ci effleure mon sexe, déjà à l’étroit dans ce misérable chiffon qui me sert de pantalon. Ma respiration se fait plus saccadée au fur et à mesure que la pression de sa main se précise. Ses lèvres me renvoient un imperceptible reflet lunaire. Par un geste discret de va-et-vient, elle flatte l’importance et la spontanéité de mon membre excité. Dans la moiteur de la nuit tropicale qui s’installe, les poings liés, je me sens plus que jamais piégé, honteux… Oui, honteux d’être animé par le plus basique et le plus instinctif des réflexes primaires, je me sens comme le cancre de l’amour. Habilement, elle ne laisse pas en moi le doute s’installer, elle me saisit et entame une étourdissante manœuvre. Malgré les liens qui me gênent, elle m’invite à participer, j’embrasse cette poitrine que je devinais généreuse et que je découvre magnifiquement rebondie. Elle-même excitée, elle se cambre, elle laisse échapper un râle qui ne laisse aucun doute sur la suite de ses intentions. Je la goûte, savoureuse et parfumée, je me saoule de son sel. Dans cette chaleur torride, nos corps et nos sueurs qui commencent à ruisseler finissent par s’unir….
Très surpris par son changement radical de stratégie, en ces instants de fièvre corporelle intense, je mesure combien je suis en danger. Elle est vraiment prête à tout pour parvenir à ses fins, et me voilà, presque malgré moi, déjà bien mieux disposé pour la satisfaire !
Coincoins dressés
La suite, ici : Sans concession
Ce texte n’est pas libre de droits.
Ping : A faire… | Désir d'histoires
Quelle torture! pauvre homme! de l’aloe vera : abominable!
wens Articles récents..Conseils aux apprentis tueurs.
Haaaa ! Les qualités exceptionnelles de l’aloé véra et des mains expertes 😉
Et après, il portera plainte pour viol… Pfff, les mecs !
Je ne savais pas qu’on utilisait l’aloe Vera pour les blessures, en tout cas cela a l’air d’etre aphrodisiaque. 😀
Little Cat Articles récents..Des mots, une histoire #9
Il est plutôt mal partit, si elle parvient à lui arracher des aveux, par ce biais tordu, il est fichu. J’attends que tu ais fini ton histoire pour la relire entièrement avec plaisir. 😀 Et son pauvre garde du corps, s’est-il extirpé de leurs griffes ?
Ceriat Articles récents..Des mots une histoire 69
très intéressant ;D on a eu la même vision de l’union de la sueur 🙂
j’ai beaucoup aimé bises bonne journée
chanone Articles récents..parce que la politesse c’est mieux …
Bonjour,
Pourvu qu’elle ne s’en serve pas comme un sexe toy… cela finira par être douloureux…oups!
Bonne soirée
@mitié
Ah ! La chair est faible !
Oncle Dan Articles récents..Aujourd’
Ah la mécanique masculine !!!! Difficile de penser à autre chose, et de rester indifférent hein ??
Pierrot Bâton Articles récents..69? That is the question …
Whaou : elle ne manque pas d’imagination pour arriver à ses fins 😉
Le coin coin dressé de la fin m’a fait doublement rire 🙂
Encore un texte chaud, vous êtes plusieurs à avoir été très inspirés par la liste ! 🙂 et ta signature est très drôle…
cathycat Articles récents..Coup de coeur
Je suis morte de rire, c’est exactement ce que j’entrevoyais comme, presque fin, sur ce rafiot du diable. C’est bien de se laisser aller un peu, après tant de difficultés. Moi, j’aime bien ce passage hard et hot, faut pas lésiner sur les méthodes thérapeutiques que la nature nous offre.
un peu de profit ne nuit pas. Il s’en remettra , c’est quasi sûr !
la fllibust » Articles récents..J’ai changé l’ampoule
Et bien cette fois les mots imposés ont été utilisés sans tabou, ben je dirais comme Olivia, tu voudrais pas qu’on te plaigne sur ce coup là, avoue que cela ne t’a pas déplu mdr!!!
Je t’invite à lire mon histoire, tu verras que je suis moins dangereuse que ta dévoreuse lol!!!
http://dimdamdom59.over-blog.com/article-des-mots-une-histoire-pour-olivia-billington-n-69-mon-beau-legionnaire-107087674.html
Bisous et surtout remets toi de tes émotions mdr!!!
Domi.
dimdamdom59 Articles récents..Des mots, une histoire pour Olivia Billington!!!N°69 : Mon beau légionnaire!!!
Tête de turc c’est carrément obligé quoi! Après les histoires de viol et tout ça coule de source! lol
Je vois que toi aussi tu as été inspiré par un texte chaud. Le « 69 » serait-il en cause ? Mmm ? lol
Ping : L’improbable union | elcanard@ne